Thursday, November 09, 2006

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR L'AMBASSADEUR



AFFAIRE NATHALIE GETTLIFFE :
LETTRE OUVERTE A L'AMBASSADEUR DU CANADA A PARIS

Dans l'affaire Nathalie Gettliffe, une LETTRE OUVERTE vient d'être envoyée à l'Ambassadeur du Canada à Paris.L'auteur en est la personne qui a déclenché l'intervention du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme à Genève.

Le Gouvernement fédéral du Canada n'a plus que quelques jours pour s'expliquer à l'ONU, au sujet des arrestation(s) et détention(s) arbitraires de l'enseignante franco-canadienne.

Monsieur Claude Laverdure étant intervenu en personne auprès des médias, quelle explication faut-il donner à son silence sur le rôle de son ambassade, dans l'envoi à Nathalie Gettliffe du document ayant servi à la faire tomber dans un piège?

Un accord provisoire de médiation internationale avait été rédigé en janvier 2006 par la médiatrice canadienne, employée de l'Attorney Général de Colombie Britannique. En mars et avril, les parents de Maximilien et Joséphine ont poursuivi leurs contacts. L'ex-mari a fait croire à un parfait accord, en signant ce document tel quel.
Il y reconnaissait, sans aucune condition suspensive, que la garde des enfants devait être avec leur mère, en France. Il s'engageait aussi à ne pas la poursuivre. Il ne restait plus à fixer que les dates des vacances des enfants avec lui.
Il a transmis, fin mars 2006, ce document à son ex-épouse, non pas en direct, mais via l'ambassade du Canada.Cela en a authentifié la valeur et confirmé à celle-ci qu'elle pouvait prendre l'avion, début avril, en toute confiance.

Elle avait d'ailleurs demandé en mars 2006, à l'ambassade, un passeport canadien pour ce voyage.Elle avait également vérifié auprès de la Cour Suprême de Colombie Britannique qu'il n'y avait rien contre elle.

Pourquoi donc Monsieur Claude Laverdure dissimule-t-il tous ces faits?
Malgré les "informations" officielles, tant de la France que du Canada, il est contraire aux faits de prétendre que l'enseignante franco-canadienne serait venue à Vancouver dans le seul but de soutenir sa thèse.
Elle avait d'ailleurs obtenu de le faire depuis la France et pris les dispositions à cette fin.
Elle ne venait pas "en douce", son ex-conjoint le savait et elle ne narguait pas les autorités.
Son but premier était de finaliser, croyait-elle, l'accord entre les parents. Par la même occasion, elle comptait effectuer la soutenance et a donc annulé les dispositions pour le faire en France.

Les affirmations de l'ex-mari, quant à un échec de la médiation en 2005, sont totalement contraires aux documents existants.

Comment se fait-il qu'on laisse cet homme ainsi travestir les faits réels, sans aucun démenti officiel, alors que la médiation se déroulait sous l'égide des autorités judiciaires des deux pays et qu'il avait lui-même signé ce document?

La lettre ouverte informe aussi l'Ambassadeur de la conséquence des privations répétées de sommeil infligées au Docteur Nathalie Gettliffe.
Au Canada, désormais c'est ainsi qu'on devrait l'appeler. En effet, l'Université de Colombie Britannique a obtenu que sa soutenance de thèse ait lieu en prison.

Son jury a été ébloui alors par sa vivacité d'esprit, malgré déjà plusieurs mois de détention.
Mais, depuis quelques jours, elle n'est plus la même personne.En effet, depuis la naissance de Martin-Tamilin, elle a "bénéficié" d'un traitement très spécial, surtout pour une jeune accouchée : d'heure en heure, toutes les nuits, elle est réveillée par les gardiennes...Le résultat de plus d'un mois de cette forme raffinée de privation de sommeil n'est pas seulement d'avoir déprimé cette "présumée-innocente-traitée-en-criminelle", au point de l'amener à plaider coupable sous la contrainte.

La conséquence est aussi qu'à l'ONU, en sus du Groupe de travail sur la détention arbitraire, est maintenant saisi le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants Que la France ait, dans ses décisions judiciaires, violé les droits fondamentaux des enfants et de leur mère, avec obstination, ne saurait excuser que le Canada s'applique à son tour à faire "encore mieux dans le pire"...Il est à souligner que le Haut Commissaire aux Droits de l'Homme est la Canadienne Louise Arbour, antérieurement Procureur Général du Tribunal Pénal International.

Comme le sait bien l'Ambassadeur, en 1996, en tant que Juge à la Cour Suprême du Canada, cette personne compétente et résolue avait établi un rapport stigmatisant des violations des droits des femmes détenues dans les prisons canadiennes.Elle saura donc apprécier les "progrès" accomplis depuis...

pour plus de précisions, s'adresser à :
Louis Ripault(auteur du mémorandum au OHCHR-ONUG), qui est à la disposition de tout journaliste d'investigation voulant enfin examiner sur pièces les faits, dans ce cas majeur de maltraitance judiciaire franco-canadienne, suite à violences domestiques amplifiées par un environnement sectaire.louis.ripault@tiscali.fr

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