Wednesday, January 17, 2007

Let's hear it for the girls!

Nathalie Gettliffe: "Je vais me battre pour récupérer mes enfants"
SATILLIEU (AFP)
© AFP
Nathalie Gettliffe (d), lors d'une conférence de presse à Satillieu le 17 janvier 2007
La Française Nathalie Gettliffe, condamnée en décembre à 16 mois de prison par la justice canadienne pour l'enlèvement de deux de ses enfants, a affirmé mercredi à Satillieu (Ardèche) qu'elle allait "se battre pour (les) récupérer".
Mme Gettliffe, emprisonné initialement en Colombie-Britannique (ouest du Canada), a bénéficié samedi d'une libération conditionnelle alors qu'elle se trouvait à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Elle a aussitôt regagné son domicile ardéchois de Saint-Alban-d'Ay.
Ses deux enfants aînés sont restés avec leur père au Canada.
"Mes enfants (Maximilien, 13 ans, et Joséphine, 11 ans et demi, ndlr) sont séquestrés, je n'ai pas le droit de leur écrire ni de leur téléphoner. Je vais me battre pour les récupérer et je fais toutes les démarches pour", a déclaré la jeune femme, 35 ans, lors d'une conférence de presse.
"Je me fais du souci pour mes enfants dont je n'ai plus de nouvelle depuis le 16 décembre", a-t-elle ajouté.
Arrivée au point-presse en compagnie de ses plus jeunes fils -Martin, 4 mois, né en détention au Canada, et Jean-Philippe, 17 mois-, de leur père Francis Gruzelle et de ses avocats, Nathalie Gettliffe, a expliqué combien son "combat" pour récupérer ses enfants était "juste".
"Une enquête sociale a été lancée en novembre dernier par le juge canadien des affaires familiales, qui statuera sur la future résidence des enfants d'ici mars ou avril", a-t-elle précisé.
Son avocat a affirmé avoir fait une demande auprès de la justice canadienne pour que Maximilien et Joséphine soient assistés d'un avocat dans le cadre de cette procédure.
"Leur vie est ici, en Ardèche", a expliqué Me Dominique Chambon. "Ils souffrent tous les deux d'un profond déséquilibre mental. Nous voulons qu'ils reviennent afin que la famille soit recomposée", a renchéri Me Samuel Cornu.
"Je suis très fatiguée et affaiblie. Je ne me suis pas encore remise d'un accouchement très très violent, beaucoup de sensations me manquent", a-t-elle déclaré, affirmant qu'elle avait souffert de "privations de sommeil".
"On ne m'a pas fait de cadeaux, ni en France, ni au Canada", a souligné la jeune maman, titulaire d'un doctorat en sciences du langage et qui a l'obligation de travailler" dans le cadre de sa libération conditionnelle.

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